Quelle est la valeur d’un like ?
C’est la question que l’on est en droit de se poser depuis qu’un journaliste de BBC News, Rory Cellan-Jones, a tenté une expérience atypique : Il a créé la page fan d’une entreprise fictive de gâteaux nommée VirtualBagel et qui n’offre rien de significatif : pas de contenu original et pas de coupons de réduction, tout juste quelques photos pour mettre en haleine. Et pourtant grâce à une campagne publicitaire Facebook, VirtualBagel engrange 1600 likes en l’espace de 24 heures.
Rory Cellan-Jones s’intéresse à ses premiers fans et constate que la majorité d’entre eux proviennent d’Égypte, d’Indonésie ou bien d’encore des Philippines. Peu d’entre eux sont américains ou anglais. Il décide alors de re-cibler sa campagne uniquement sur les États-Unis, le Royaume-Un et l’Inde. 24 heures après, sa page est de nouveau « likée » 1600 fois. Le dernier jour de l’expérience, il restreint le champ de sa campagne au seul Royaume-Uni et s’aperçoit que les nouveaux likes ont considérablement ralenti.
Le journaliste s’interroge alors sur la valeur de ces likes : pourquoi des utilisateurs habitant si loin s’intéressent à « VirtualBagel de Londres » ? La campagne n’ayant pas réussi à toucher les populations souhaitées, on peut légitimement s’interroger sur la popularité des comptes de certaines grandes entreprises présentes sur Facebook.
Cette expérience démontre surtout que le ciblage pub doit être réalisé avec précision et prudence afin d’éviter tout effet de « racolage » auprès de fans qui ne s’intéressent pas à vos produits ou services.
Source : BBC.com
LinkedIn privilégié à 93% par les recruteurs
Utiliser les réseaux sociaux permet un gain de temps et de se renseigner au mieux sur le pédigrée des candidats. C’est ce qui ressort d’une étude commandée par le site Jobvite qui publie une infographie sur le sujet. On y apprend que les recruteurs préfèrent Linkedin. Le célèbre réseau social professionnel poursuit son ascension et son taux d’utilisation par les recruteurs atteint 93% aujourd’hui contre 78% en 2010. En comparaison avec les autres réseaux, les recruteurs déclarent utiliser Facebook dans 66% des cas et Twitter à 54%. Google + arrive derrière… les blogs avec respectivement 20 et 21%.
L’intérêt de la spécialisation professionnelle des réseaux sociaux est ici confirmé. Pour les candidats, il s’agit de rationaliser et soigner sa présence en ligne. Pour les entreprises, c’est une excellente vitrine 2.0 qui permet d’attirer des candidats à haut potentiel…
Twitter écrase Pinterest
Twitter serait plus « quali » que Pinterest. En effet, comme l’explique Will Young le directeur des Zoppos Labs, la valeur des followers de Pinterest est moindre comparée à celle des followers Twitter. Le résultat des tests menés par cette division d’Amazon induit que « Si une personne a 100.000 followers sur Pinterest et ajoute une épingle sur un tableau appelé trucs que j’aime c’est moins valable qu’une recommandation twittée à 10.000 followers ». Pinterest n’est évidemment pas à jeter, mais il faudra tout de même prendre en compte ces résultats lors de prochaines stratégies socialmedia.
Le buzz venu de Corée du Sud…
C’est le lol de la semaine. Quoiqu’on ne plaisante pas avec le clip d’un rappeur coréen qui n’avait de public qu’un cercle d’initiés de K-Pop il y a encore deux mois.
Avec plus de 80 millions de vues depuis le 15 juillet, Gangnam Style du rappeur Psy contamine le web. Son style ainsi que sa chorégraphie ont su faire mouche. Fils spirituel de LMFAO et de Lady Gaga, Psy a même trouvé des fans auprès de stars comme Katy Perry ou Britney Spears, atteintes par le virus. Le second degré de Psy, dont la chanson est une critique de la nouvelle bourgeoisie du quartier de Gangnam à Séoul, a su conquérir l’Asie, les États-Unis et bientôt l’Europe. OPPA !